Encore une fois, une battue au sanglier fatale à l'ours dans les Pyrénées
La SFEPM réagit
C’est le troisième ours tué par l’homme en 2020. Si toutes les pertes d’ours sont importantes, celle de Sarousse l’est encore plus. Dans une population de grands carnivores, à durée de vie longue et faible reproduction (1 portée de 2-3 ours tous les 3 ans), la population minimum viable est conditionnée par les femelles en âge de se reproduire. Avec la disparition de Sarousse, c’est près de 10 % de cette cohorte qui vient de disparaître et aussi la promesse de 3-4 portée supplémentaires dans les 10 ans à venir !
Encore une fois, c’est lors d’une battue au sanglier (cause de la mort de près de 90 % des femelles adultes !) que cette destruction intervient. CAP ours demande depuis plus de 30 ans l’arrêt de ces battues dans les zones d’élevage des jeunes. Ces zones sont connues, il suffit de les baliser en informer les chasseurs … et de faire respecter les décisions. Depuis 30 ans, tant en Ariège, Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques, ce n’est pas appliqué.
Le fait que cette destruction ait eu lieu en Espagne ne change rien au problème. L’ours ignore les frontières et la population d’ours est pyrénéenne et les ours n’ont pas de passeport.
Lire le communiqué de presse de Pays de l'Ours - Adet et de FERUS