Le Groupe Loutre de la SFEPM
Qu'est-ce que le Groupe Loutre de la SFEPM ?
Le Groupe Loutre de la SFEPM est une plate-forme de rencontre et d’échanges entre naturalistes travaillant sur la Loutre aux quatre coins de la France. Chaque région est représentée par des correspondants (voir liste ci-dessous), le groupe étant géré à l’échelle nationale par Hélène Jacques et Franck Simonnet. Des réunions ont lieu environ une fois par an, leurs comptes-rendus sont téléchargeables ci-dessous.
Le Groupe Loutre et la naissance du Plan National d'Actions
Suite aux diverses réunions organisées par le Groupe Loutre de la SFEPM depuis le Colloque de Limoges en 2004, des démarches intéressantes et constructives se sont mises en place au niveau régional afin d’accompagner et de favoriser le retour de l’espèce.
Néanmoins, les correspondants régionaux du groupe loutre réunis à Paris le 8 décembre 2007, ont constaté que l’état des actions et des connaissances demeurait très disparate entre entités géographiques, en particulier en raison d’une hétérogénéité dans la coordination ou l’organisation des réseaux régionaux. L’intérêt, d’un bon échange d’informations entre régions et groupes régionaux d’une part, et de disposer d’un certain encadrement méthodologique d’autre part, a été mis en avant. La présentation de l’état actuel des connaissances et des études sur l’espèce dans chaque région représentée fut une illustration de la richesse et du potentiel existants et de l’intérêt qu’une animation nationale sur l’espèce pourrait représenter.
C’est pourquoi, à la suite de cette réunion, et grâce à l’aide du Ministère de l’Ecologie, un premier Plan National d’Actions pour la Loutre d’Europe a été rédigé en 2009 par la SFEPM, le second étant en cours d’animation.
Liste des correspondants du Groupe Loutre
Secrétaire national :
- Franck SIMONNET
(secrétaire général) -
Maison de la rivière - 29450 SIZUN
Tél : 02 98 24 14 00
Courriel : franck.simonnet@gmb.bzh
- Hélène JACQUES
(secrétaire adjointe) -
13, place de Verdun - 38320 EYBENS
Tél : 04 76 62 07 17
Courriel : h.jacques.otter@wanadoo.fr
Correspondants régionaux :
- Auvergne - Rhône-Alpes
-
Auvergne
Mélanie Aznar
Groupe Mammalogique d’Auvergne (GMA)
Le Chauffour – 3, rue de Brenat – 63500 ORBEIL
Tél : 06 66 55 82 59
Courriel : m.aznar@mammiferes.orgRhône-Alpes
Xavier Birot-Colomb
LPO Auvergne – Rhône –Alpes, Délégation territoriale Haute-Savoie
24 rue de la Grenette
74370 EPAGNY-METZ-TESSY
Tél : 04 50 27 17 74
Courriel : xavier.birot-colomb@lpo.fr - Bourgogne - Franche-Comté
-
Damien Lerat
Société d’Histoire Naturelle d’Autun - Observatoire de la Faune de Bourgogne
(SHNA-OFAB)
Maison du Parc - 58230 SAINT-BRISSON
Tél : 03 86 78 79 44
Courriel : damien.lerat@shna.frDaniel Sirugue
PNR Morvan - Maison du Parc
58230 SAINT-BRISSON
Tél : 03 86 78 79 23
Courriel : daniel.sirugue@orange.frOndine Dupuis
Ligue pour la Protection des Oiseaux Bourgogne-Franche-Comté (LPO BFC)
Comité Territorial de Franche-Comté
Maison de l'Environnement de BFC
25000 BESANCON
Tél : 03 81 50 59 53
Courriel : ondine.dupuis@lpo.fr - Bretagne
-
Meggane Ramos
Groupe mammalogique Breton (GMB)
Maison de la Rivière – 29450 SIZUN
Tél : 02 98 24 14 00
Courriel : meggane.ramos@gmb.bzh - Centre - Val de Loire
-
Angélique Villeger
Sologne Nature Environnement
Parc de Beauvais – 23 route de Selles sur Cher
41200 - ROMORANTIN-LANTHENAY
Tél. : 02 54 76 27 18
Courriel : angelique.villeger@sologne-nature.org
- Grand-Est
-
Alsace
Jacques Thiriet
Groupe d'Etude et de Protection des Mammifères d'Alsace (GEPMA)
8 rue Adèle Riton - 67000 STRASBOURG
Tél : 03 88 22 53 51
Courriel : jacquesthiriet@wanadoo.frChampagne–Ardenne
Rémi Hanotel
LPO Champagne-Ardenne
Der Nature - Ferme des Grands Parts - D 13
51290 OUTINES
Tél : 03 26 72 54 47
Courriel : remi.hanotel@lpo.frLorraine
Tiphanie Gobert
Groupe d’Etude des Mammifères de Lorraine (GEML)
240, rue de Cumene
54230 NEUVES-MAISONS
Tél : 03 83 17 10 95
Courriel : contact@geml.fr - Hauts-de-France
-
Aucun contact pour le moment
- Ile-de-France
-
Aucun contact pour le moment
- Occitanie
-
Languedoc-Roussillon
Fabien Sané
Association Lozérienne pour l’Etude et la Protection de l’Environnement (ALEPE)
Montée de Julhers - 48000 BALSIEGES
Tél : 04 66 47 09 97
Courriel : contact@alepe48.frCamille Fraissard
LPO Occitanie DT Hérault
15 rue du Faucon crécerellette
34560 - VILLEVEYRAC
Tél : 06 33 23 19 23
Courriel : camille.fraissard@lpo.fr
Midi – Pyrénées
Emile Poncet
CEN Occitanie
75 voie du TOEC - BP 57611
31076 TOULOUSE Cedex 03
Tél : 05 81 60 81 90
Courriel : emile.poncet@cen-occitanie.orgEmmanuelle Jacquot
Nature En Occitanie (NEO)
14 rue de Tivoli - TOULOUSE Cedex 03
Tél : 06 99 64 15 82
Courriel : m.jacquot@natureo.org
- Normandie
-
Bastien Thomas
Groupe Mammalogique Normand (GMN)
32, route de Pont-Audemer - 27260 EPAIGNES
Tél : 02 32 42 59 61
Courriel : b.thomas@gmn.asso.frOlivier Hesnard
CPIE des Collines normandes
Maison de la Rivière et du Paysage
Le Moulin de Ségrie-Fontaine
61100 ATHIS-VAL-DE-ROUVRE
Tél : 02 33 96 69 93
Courriel : o.hesnard@cpie61.fr - Nouvelle-Aquitaine
-
Aquitaine
Thomas Ruys
Groupe de Recherche et d'Investigation sur la Faune Sauvage (GRIFS)
4, rue des tisserands – 64800 COARRAZE
Tél : 06 15 48 21 92
Courriel : thomas.ruys@grifs.frPascal Fournier
Groupe de Recherche et d’Etude pour la Gestion de l’Environnement (GREGE)
Route de Préchac – 33730 VILLANDRAUT
Tél : 05 56 25 86 54
Courriel : pfournier@wanadoo.frLimousin
Antoine Roche
Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin (GMHL)
Pôle Nature Limousin – ZA du Moulin Cheyroux
87700 AIXE-SUR-VIENNE
Tél : 05 55 32 43 73
Courriel : a.roche@gmhl.asso.fr / gmhl@gmhl.asso.frPoitou - Charentes
Miguel Gailledrat
Vienne Nature - 14 rue Jean Moulin
86240 FONTAINE-LE-COMTE
Tél : 05 49 88 99 04
Courriel : miguel.gailledrat@vienne-nature.fr - Pays-de-la-Loire
-
Alexandre Martin
LPO Anjou
35 rue de la Barre - 49000 ANGERS
Tél : 02 41 44 44 22 / 06 41 47 87 99
Courriel : alexandre.martin@lpo.fr - Sud
-
Nicolas Fuento
LPO PACA
30, avenue des frères Roqueplan
13370 MALLEMORT
Tél : 04 82 78 03 09 / 06 18 20 46 80
Courriel : nicolas.fuento@lpo.frAnthony Olivier
Tour du Valat - 13200 ARLES
Tél : 04 90 97 20 13
Courriel : anthonyolivier@hotmail.comRaphaël Mathevet
UMR 5175 CEFE
1919 Route de Mende
34293 MONTPELLIER Cedex 5
Courriel : raphael.mathevet@cefe.cnrs.fr
Comptes-rendus des réunions du Groupe Loutre de la SFEPM :
Compte-rendu du 27ème Colloque de Mammalogie de la SFEPM
- Lire tout le compte-rendu sur La Conservation de la Loutre (les 8 et 9 octobre 2004 à Limoges)
-
Le colloque de la SFEPM avait pour thème cette année la conservation de la Loutre, et se tenait au cœur du Limousin, connu pour ses populations de loutres et le dynamisme de ses naturalistes locaux. Le colloque était organisé conjointement par le Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin et la SFEPM, et rassemblait une centaine de participants dans l'amphithéâtre de la Faculté de Droit de Limoges.
La moyenne d'âge permet de penser que la recolonisation de la loutre en France sera encore suivie pendant de nombreuses années.Le vendredi après-midi avait lieu la visite d'une pisciculture installée à Bugeat (Corrèze) dont le propriétaire, Stéphane Raimond, a été confronté à de multiples intrusions de loutres venant manger ses truites. Cette pisciculture cumulait un certain nombre de "facteurs de risque" connus. Malgré son intérêt pour la nature, et la patience dont il a fait preuve pendant des mois, le manque à gagner de ce propriétaire devenait de plus en plus difficilement compatible avec ses impératifs économiques. Limousin Nature Environnement avec l'aide de différentes associations (SFEPM, GMB, GMHL, IUCN) et le support financier de la DIREN a mis en œuvre des procédés pour pallier ces intrusions.
Différents répulsifs olfactifs, sonores et lumineux ont été testés sans résultats à long terme, les loutres s'habituant assez vite à ces diversions qui permettaient au propriétaire de qualifier sa pisciculture de "Disneyland à loutres".
L'existence de deux chiens, un berger Tervuren et un Fox-terrier, n'a pas non plus résolu le problème puisque, suite à une confrontation, le Tervuren de 30 kg a dû se faire recoudre une épaule malmenée par une loutre.
La solution a consisté à entourer l'ensemble de la pisciculture par une clôture enterrée à sa base et formant un retour à son sommet, électrifiée, qui protège soigneusement les points sensibles comme les portes d'entrée, le dégrilleur, les entrées et les sorties d'eau.
En effet, les loutres n'hésitent pas à remonter des buses étroites à contre courant ou à franchir une clôture en sautant à partir d'un arbre proche pour venir se nourrir dans de telles conditions idéales. Les notions de territoires sont alors beaucoup plus laxistes qu'à l'ordinaire, et jusqu'à 8 loutres ont pu être observées ensemble !
L'hiver à venir devrait être le troisième sans prédation de loutres depuis la pose de la clôture. Malheureusement la topographie de certaines piscicultures ne se prête pas à l'installation de ces grillages, qui ne peuvent pas non plus être utilisés sur les étangs de pêche du dimanche dont la fonction esthétique est aussi importante que la quantité de poissons.Le samedi, après les discours du directeur de la DIREN Limousin et des présidents du GMHL et de la SFEPM, une série de communications étaient prévues.
Au nom de la SFEPM, il a été rappelé le travail pionnier de Christian Bouchardy et l'important projet sur la loutre en France porté par Marie-Charlotte Saint Girons, René Rosoux, Christian Bouchardy et Roland Libois dès la fin des années 1980. Le colloque SFEPM de Niort sur la loutre en 1993 a été un évènement particulier et le colloque de 2004 se devait de rappeler ces étapes et de remercier ces personnes
La première session était consacrée à la distribution.
Frédéric Leblanc a expliqué la distribution en Limousin qui se localise à la jonction des populations du Massif Central et d'Atlantique. La prospection a permis de récolter 800 données en 4 ans. Les menaces sont constituées par le trafic routier (10 à 15 collisions mortelles par an), le dérangement et la pollution des eaux, triade classique à laquelle vient s'ajouter l'éventuelle nocivité de la bromadiolone pouvant générer des intoxications secondaires.
Xavier Janssens nous a parlé de l'occupation de la loutre dans les 3000 km 2 du Parc National des Cévennes où l'espèce, redécouverte en 1980, ne cesse de gagner du terrain. L'objet de son travail est de créer un modèle qui permettrait d'éviter les faux négatifs en l'absence d'épreintes ( absence d'épreintes et conclusion erronée d'absence de loutres) . De plus une étude génétique de différenciation des individus à partir des épreintes permettrait l'estimation de la population.
Nicolas Varanguin et Daniel Sirugue ont décrit la situation en Bourgogne où la loutre recoloniserait lentement la région en particulier dans le Morvan, la vallée de la Loire et la basse vallée du Doubs. Le Morvan présente 1779 km de cours d'eau dont 41 % seraient favorables à la loutre.
Raphaël Mathevet et Anthony Olivier ont présenté la situation en Camargue où en 1995/1996 une étude sur la présence de la loutre avait été menée, mettant en avant quelques données ponctuelles. Une nouvelle étude sera conduite en 2005/2006 pour actualiser cette distribution. La méthodologie est en cours de validation et tient compte des difficultés particulières de prospection en Camargue.
Cette première session a permis de noter que selon les régions, les distances prospectées de part et d'autre des ponts ou autres points remarquables variaient de 100 à 300 m, en parcourant une ou plusieurs des rives. Il est donc difficile de pouvoir comparer des résultats avec des méthodologies si disparates, et impossible d'utiliser les données françaises au niveau européen. Dans l'optique d'homogénéiser la prise de données, nous avions invité Claus Reuther, Président du Groupe Loutre (OSG) de l'UICN (www.iucn.org), qui nous a brillamment exposé la méthodologie européenne. Très brièvement elle consiste à choisir 4 points remarquables (souvent des ponts) dans un carré de 10 km de côté, un dans chaque quart (l'OSG peut fournir les fonds de carte UTM en version digitale) et à prospecter 600 m sur une rive par pont. Si un indice est trouvé, le carré est considéré comme positif.
Cela permet 95% de réussite en cas d'existence d'épreintes.
Lors d'une trouvaille, il est indispensable de prendre un point GPS (coordonnées géographiques WGS 84) en degrés, minutes pour que ce point soit exploitable dans la base de données de l'OSG. Bien que toutes les conversions entre coordonnées géographiques, cartes et points GPS soient possibles, il est plus facile de s'accorder d'entrée sur le référentiel utilisé.
Ceci permet d'avoir des cartes comparables d'un pays à l'autre et de définir les couloirs de recolonisation potentiels en France, mais aussi en Europe à partir de critères combinant des paramètres biologiques, humains et économiques. L’idée est d’identifier les zones favorables où l’espèce est présente, celles favorables mais sans la loutre et donc de voir si certaines zones ne pourraient pas présenter un intérêt pour relier les populations entre elles en devenant de véritables corridors biologiques.
Claus nous a offert de venir exposer sa méthode avec application sur le terrain en avril prochain dans un lieu qui reste à définir.Dans la session toxicologie, Alexandra Mazet a développé le travail de thèse qu'elle poursuit dans la Drôme pour évaluer non seulement le statut des populations, mais aussi l'impact des toxiques (PCBs, Pb, Cd, Cu, Hg) et la connaissance qu'ont les pêcheurs locaux de la loutre, ceci à l'aide d'un questionnaire. Charles Lemarchand a débuté une thèse en Auvergne (où les populations de loutres sont florissantes), sur les conséquences des polluants sur la loutre, et l'impact de celle-ci sur les populations de ses proies. L’assemblée a pu voir des photos de sites fréquentés par les loutres dont les caractéristiques physiques ne correspondaient pas du tout à un milieu dit "favorable" avec des berges bétonnées, un cours d'eau redivisé et étroitement canalisé traversant des zones intensément cultivées…
Lionel Lafontaine et Sami Hassani ont présenté les travaux qui ont fait suite au naufrage de l'Erika et qui ont consisté à rechercher des traceurs (Nickel et Vanadium) de pétrole dans des épreintes de loutres et des prises de sang de phoques gris, deux espèces au sommet des réseaux trophiques. La contamination a été aussi estimée par dosage des phorphyrines.
Hélène Jacques a commenté le statut des loutres géantes en Guyane Française, dont le futur est incertain du fait de l'impact grandissant de l'orpaillage légal et illégal qui met en suspension 1000 tonnes de boue par kilo d'or extrait et rejette entre 5 à 10 tonnes de mercure par an dans les rivières locales.
Plusieurs communications ont ensuite présenté des dispositifs pour prendre en compte la loutre dans des activités humaines.
Frédéric Leblanc a expliqué les multiples aménagements testés sur la pisciculture visitée la veille.
Lionel Lafontaine, Didier Montfort et Xavier Moyon ont présenté différents aménagements pour réduire la mortalité routière chez la loutre, qui mériteraient d'être intégrés dans une base de données. Des ouvrages hydrauliques existants de dangerosité importante ont pu être répertoriés et améliorés, pour certains, dans le cadre de contrats pour l'amélioration des habitats.
Une table ronde visait ensuite à améliorer la collecte et le stockage des spécimens de mammifères aquatiques dans la perspective d'une meilleure valorisation scientifique (biométrie, anatomo-pathologie, toxicologie, parasitologie, génétique…).
Le soir, un film "On the tracks of the wild otter" permettait de rêver un peu sur des images déjà anciennes mais fort bien filmées en Ecosse.
Ensuite une table ronde a facilité le lancement d'un réseau loutre avec des relais régionaux et des correspondants identifiés. Ce réseau permettra de faire circuler les informations aussi bien régionales (redécouverte de loutres, études en cours …) que nationales (colloques, bromadiolone, piscicultures …) ou internationales (colloques, contacts à l'étranger, études …) et de structurer les actions françaises.
Comme la veille, un pot a rassemblé "au Bureau", un pub beaucoup plus convivial que son nom ne le laisse supposer, ceux qui ne ressentaient pas encore le besoin de s'effondrer dans leur catiche.
Le lendemain, Laurent Mercier a présenté les actions menées au centre de reproduction de la loutre d'Hunawihr (Alsace) où le plan d'élevage européen est mis en application pour la sauvegarde de l'espèce ex situ. Un important travail de sensibilisation du public est aussi accompli avec 130 000 visiteurs annuels.
Hélène Jacques donnait ensuite les résultats de ses recherches sur les loutres d’Afrique sub-saharienne qui, souvent, ne font l'objet d'aucune protection et sont très peu connues, excepté des pêcheurs locaux. La destruction de l'environnement, la chasse pour la viande de brousse et les propriétés magiques de ces loutres sont des menaces importantes qui ont déjà décimé ces mustélidés dans plusieurs pays.
De très intéressants posters ont été exposés :
- La Loutre d’Europe (Lutra lutra) sur la moyenne vallée de l’Orne (14-61 – France) : répartition, habitat et perspectives par Xavier Brosse ;
- Projet de réseau de suivi des mammifères d’eau douce du bassin de la Loire « Un outil d’aide à la décision pour la prise en compte de la Loutre par les gestionnaires et les usagers du bassin de la Loire. » par Sylvain Richier ;
- Contribution à l'actualisation des connaissances sur la répartition de la loutre en Midi-Pyrénées par Pierre Defos du Rau, Philippe Caniot, Sabrina Cano, Guillaume Doukhan, Régis Gomez, Elodie Gonzalez, Pierre Lacout et Dominique Portier ;
- Détermination des espèces de loutres (Lutrinae) à l’aide de la structure fine de leurs poils – Concept et objectifs du projet par Rachel Kuhn ;
- Nouveau type de clôture électrique destinée à limiter la prédation par la loutre d’Europe (Lutra lutra) dans les étangs de pisciculture par Hans-Heinrich Krüger et Rachel Kuhn ;
- L'Observatoire de la Faune Aquatique Patrimoniale de Bourgogne par Nicolas Varanguin et Daniel Sirugue ;
- La Loutre d'Europe... un carnivore en danger ! par Nicolas Varanguin et Daniel Sirugue.
Le colloque s'est terminé par un déjeuner, une photo de famille et la promesse de maintenir et amplifier cette dynamique. Les actes du colloque seront publiés dans le premier semestre 2005.
Hélène JACQUES
NB : les actes de ce colloque sont disponibles à la SFEPM, rubrique Boutique (27ème colloque, Réf C.27)